Somalies

300 bananes 1950s

Ainsi orthographié, Somalies est ce que l’on pourrait appeler l’enchaînement historique qui mena l’espace géographique habité aujourd’hui par les clans somali à devenir des États-nations séparés. Cette géographie se caractérise par des zones pluvieuses de plaines pour les pâtures (Ogaden), des zones fertiles propices à l’agriculture (la mésopotamie entre les fleuves Jubba et Shabele dans le sud), d’autres plutôt sèches pour les transhumances (centre et nord) ou des zones côtières (à l’est et à l’extrême-nord). Elle forme ainsi un vaste réseau d’échanges et de commerce entre les différentes populations, et ce depuis l’Antiquité. Via les ports situés dans quelques cités-comptoirs de la côte, par l’intermédiaire de caravanes, de nombreux produits sont importés ou exportés entre l’Inde, la Chine et le marché méditerranéen : cela va des épices aux métaux précieux, des esclaves aux produits manufacturés. Des cités telles Mogadiscio ou Zeila, dans le nord, sont attestées à partir du Xe siècle et des négociants venus de la péninsule arabique ou indienne s’installent durablement dans ces comptoirs : la Corne de l’Afrique est alors l’un des points névralgiques du commerce local et international. De ces migrations le long de la côte orientale, jusqu’à Madagascar, naîtra la culture swahilie – de sahel, terme d’origine arabe qui signifie « rivage ». Aucune chronique ne fait encore mention de Somali, et les populations d’éleveurs et d’agriculteurs, d’origine bantou, sont dans les zones d’influence des royaumes chrétiens à l’ouest et des quelques cités-comptoirs de la côte de l’océan Indien. Depuis l’avènement de l’islam, les commerçants arabes, avec dans leurs bagages des croyants musulmans, sont un des vecteurs importants de la diffusion de cette religion dans la région. On imagine aisément que la nouvelle religion va d’abord s’implanter dans des zones fixes de commerce, comme les ports et les villes, et se répandre via les voies commerciales vers l’intérieur des terres.

États & pouvoirs

Le développement du commerce et l’implantation progressive de l’islam vont modifier les structures politiques et sociales. Le pouvoir politique prend la forme de sultanats, dont l’indépendance réelle dépend de la puissance des empires qui les environnent. À partir du XIIIe siècle et pendant deux siècles, dans la région de Zeila, plusieurs petits royaumes se structurent pour former le sultanat d’Ifat autour de la dynastie d’origine arabe des Walashma. Au plus loin, il s’étend jusqu’au centre du royaume éthiopien avec lequel il est en conflit permanent. C’est à cette époque que le terme somali fait son apparition, dans des chroniques relatant les guerres entre Ifat et ses alliés somali contre l’Éthiopie. Écrasée, la dynastie s’installe plus au nord et fonde le sultanat d’Adal. Celui-ci prend fin deux siècles plus tard. Un peu plus à l’est, au XIVe siècle, un lignage Darod Warsangali s’impose et fonde un sultanat qui perdure jusqu’à la fin du XIXe. L’éphémère sultanat de Harar, dirigé par un lignage Hawiye Karanle, se crée sur les vestiges de celui d’Adal, pour devenir au milieu du XVIIe siècle, un nouveau sultanat, celui d’Awsa. Deux siècles plus tard, il tombe entre les mains d’un clan afar. Entre les XVIIe et XVIIIe siècles, des Darod Marehan mettent en place un sultanat dans le centre et le nord de l’espace somali, mais il décline au siècle suivant. Des Darod Majerteen s’emparent, eux, du pouvoir dans l’extrême nord-est de la Corne pour y installer un autre sultanat. À la même époque, dans la région d’Hobyo sous le contrôle de Hawiye, un imam issu des Darod Majerteen à la tête de troupes armées renverse le sultan et y instaure un nouveau sultanat.

Depuis le Xe siècle, plus au sud, dans la région de Mogadiscio, un sultanat arabo-somali s’est installé durablement pendant près de six siècles. La ville devient ainsi l’une des principales places du commerce régional. À partir du XVIe siècle, il est progressivement englobé dans le sultanat Ajuran – des Hawiye –, apparu deux siècles auparavant et qui regroupe les régions entre l’Ogaden et la côte. Leur contrôle des voies commerciales vers Mogadiscio, puis les alliances avec les familles marchandes de la ville annoncent la fin du sultanat de Mogadiscio. Durant son existence, le puissant sultanat Ajuran améliore les méthodes d’irrigation dans les régions fertiles, met en place un pouvoir centralisé et un système d’impôts. Confronté aux invasions des Oromo venus d’Éthiopie et des tentatives portugaises de s’établir sur les côtes, le sultanat s’affaiblit progressivement. L’un de ses vassaux se détache à la fin du XVIIe siècle et devient un sultanat sous l’impulsion d’un lignage Rahanweyn Geledi dans le Benadir, l’arrière-pays de Mogadiscio, avec l’appui de Hawiye Wadan. Premier et seul sultanat à être dirigé par un lignage non noble, sa légitimité est largement critiquée par les autres clans à qui ce rôle revient « habituellement ».

Sans vouloir entrer dans les détails, cette suite de royaumes et de sultanats me permet surtout d’insister sur la présence ancienne du pouvoir de type cités-États imbriqué dans les structures claniques somali. L’organisation sociale et le mode de vie des éleveurs nomades ou semi-nomades ont su s’adapter et composer. Les lignages qui prennent le pouvoir et les dynasties qui s’installent parfois pendant des siècles ne sont pas extérieurs à la réalité sociale somali. La segmentarité, censée être un obstacle à l’émergence de centralité, n’a pas freiné l’accession au pouvoir de certains d’entre eux. Ces sultanats sont des structures politiques, administratives, religieuses, économiques et militaires dont l’autorité directe s’exerce sur des régions conquises, des espaces contrôlés ou par un système de vassalité de royaumes plus petits. Les frontières sont parfois floues ou en mouvement et l’autorité est assez relative suivant les endroits. De la même manière que les sultanats peuvent « dépendre » d’empires plus vastes, comme l’empire ottoman, ils n’en perdent pas pour autant toutes leurs dynamiques propres lorsqu’ils sont dans les marges. Les capitales et les principales villes de ces sultanats sont les points de centralisation et de diffusion des marchandises pour l’import-export maritime ou caravanier. Mais l’essentiel de la population n’est pas dans les villes et continue à vivre selon son mode de vie « traditionnel ». Dans les zones de transhumances elle participe aux échanges et revend une partie de ses troupeaux, et dans les zones d’agriculture les surplus de la production ou l’artisanat sont vendus ou échangés sur les marchés locaux ou exportés.

La plupart des familles ou des lignages qui occupent le pouvoir dans ces sultanats justifient leur « nouvelle » légitimité par leur statut social particulier au sein du système lignager : rôle religieux, ascendance noble, tradition guerrière… Quelque soit leur clan ! Difficile néanmoins de définir les raisons qui poussent un clan ou un lignage à sortir de son cadre habituel pour prendre la direction d’un sultanat. L’ensemble des clans somali qui vivent du pastoralisme nomade sont confrontés à plusieurs facteurs dont ils dépendent pour leur survie : climatique, territorial et démographique. Le climat est chose primordiale dans les zones sèches de transhumance, dans lesquelles les points d’eau sont vitaux, et dans celles de pâturage où des retards dans la venue des pluies sont une catastrophe. L’enjeu du territoire ne se définit pas selon des frontières mais par leur absence, par l’existence de vastes espaces où l’on ne fait que passer. L’aspect démographique se pose en terme de possibilités de subvenir à tous et à toutes, et en rapport de pouvoir vis-à-vis des autres. Que ce soit une sécheresse, l’instauration d’une frontière politique ou une trop grande concentration humaine, les nomades sont parfois contraints à chercher d’autres territoires, comme au long du XVIe siècle. Car l’histoire des différents clans somali est faite de migrations, d’expansions ou de retraits, puis finalement de territorialisation : l’implantation actuelle des clans n’est pas celle des siècles précédents. Chaque spécialité – archéologie, linguistique, histoire, anthropologie, théologie, et j’en oublie – a sa version sur l’expansion et les migrations internes à l’espace somali, aucune ne se rejoignant vraiment. Certaines même s’opposent.

Islams. Social & politique

Par la longue tradition de commerce entre les ports arabes et les villes côtières de l’océan Indien, l’islam est arrivé très tôt dans cette partie de l’Afrique par l’intermédiaire de marchands nouvellement convertis. Ces villes et ces ports servent aussi de refuge à tous les musulmans qui fuient les guerres de pouvoir entre les successeurs du prophète de l’islam, ainsi qu’à de nombreux mouvements musulmans hétérodoxes persécutés. Cette religion se répand progressivement parmi les populations de l’intérieur des terres, par des détours qu’il est impossible de retracer. Elle a doucement supplanté les croyances plus anciennes qui se sont intégrées, sécularisées, dans le droit coutumier. Malgré les dogmes musulmans, le système de clans et de castes n’a pas disparu, mais de nouveaux modes d’organisation politique sont introduits, dont le sultanat est l’une des formes. L’islam qui s’implante est sans doute un islam des premiers temps qui ne s’encombrait pas encore des écoles juridiques qui définissent plus strictement les rituels et les croyances dans l’islam actuel. Par la suite, les convertis somali et leurs dignitaires religieux puisent dans la vaste tradition musulmane, afin d’y trouver les justifications à des pratiques pré-islamiques toujours actuelles – l’excision par exemple. Les missionnaires travaillent à diffuser la foi et le texte coranique. L’islam que l’on pourrait qualifier de traditionnel, du quotidien, est rythmé par ses rites – mariage, naissance, prières, décès – et sa morale. La charge en revient à des lignages pouvant justifier d’une ascendance noble ou d’un dignitaire religieux en mission, souvent arabe. Ce sont eux qui font appliquer ou enseignent les préceptes juridiques à la sauce du droit coutumier et qui gèrent les lieux de culte. L’islam des confréries, lui aussi, puise sa légitimité dans d’obscures généalogies le rattachant à des ancêtres, pieux et savants en théologie, de la péninsule arabique. Une confrérie est un espace organisé afin d’étudier, de vivre et de répandre la foi musulmane. Selon sa situation, une confrérie peut occuper un endroit précis, qui n’est pas fermé comme peut l’être un couvent ou un ermitage, à partir duquel elle rayonne. Elle peut aussi être un réseau, sans centre, de petites communautés isolées géographiquement les unes des autres. Foisonnantes dans le monde musulman, les confréries se structurent autour de la figure d’un dignitaire religieux, reconnu par ses pairs et chargé de faire appliquer les préceptes établis par le fondateur de son ordre soufi. Par leur piété, elles bénéficient d’un regard bienveillant de la population grâce aux œuvres de bienfaisance, aux possibilités de s’extraire de son milieu social, à la scolarisation, aux promesses de vie meilleure… et de l’extase ? Même si leurs membres ne sont pas armés, ces confréries ne sont pas attaquées par les propriétaires des esclaves qui y trouvent refuge. Un musulman ne pouvant réduire à l’esclavage un autre musulman, il se doit de l’affranchir. On peut imaginer le nombre d’esclaves se découvrant soudainement une nouvelle foi, préférant la soumission à la religion plutôt que l’esclavage du travail ! Plusieurs confréries sont implantées parmi les Somali, la plus ancienne est la Qadiriya, présente au nord et introduite tardivement dans le sud de l’espace somali. La seconde, la Salihiya, fondée par le mystique soudanais Mohammed Salih, s’implante vers la fin du XIXe et se retrouve en compétition avec la Qadiriya présente depuis longtemps dans la Corne de l’Afrique. La Ahmediya s’installe, elle, dans le sud de l’espace somali. Elles se déclinent parfois en une multitude de sous-branches ne correspondant pas aux divisions claniques entre Somali. Généralement, les confréries ne sont pas habilitées à porter les armes et se reposent sur les protections qui leur sont offertes, plutôt dans une position d’acceptation de l’ordre : mais certaines feront exception. Seule la révolte menée au XVe siècle par Ahmed Gurey et ses combattants somali contre l’Éthiopie chrétienne le fut au nom de l’islam.

Esclavage

La « traite arabe » des esclaves passe par de nombreuses routes et l’Afrique de l’Est est, entre le VIIIe et le XIXe siècle, un réservoir dans lequel les chasseurs d’esclaves razzient les populations bantou non-musulmanes de l’intérieur des terres et rachètent des prisonniers. Via le système de comptoirs installés le long de la côte de l’océan Indien par les marchands arabo-musulmans, les esclaves sont ensuite transférés vers d’autres lieux pour être vendus. Par le port de Mogadiscio transitent les esclaves transportés par bateau de Zanzibar, plus au sud, et ceux chassés à l’est, ramenés via les caravanes. Une partie alimente en main-d’œuvre servile les plantations de cannes à sucre entre le Jubba et le Shabele, le reste continue son chemin. Ceux envoyés au nord, vers Zeila, sont destinés à fournir les besoins des califes méditerranéens ou des empires de l’Afrique orientale, les autres partent à destination de l’Inde ou de la Chine, qui a envoyé ses propres négociants dans ces comptoirs. Par ces routes de la traite, arrivent aussi des slaves – alors encore païens – ou des caucasiens, prisonniers lors de guerres et de conquêtes en Europe et en Asie, revendus à des commerçants arabes. La plupart des esclaves, quand ils ne finissent pas dans des plantations ou des mines, fournissent le gros des troupes dans les armées de différents empires. Les femmes esclaves, quant à elles, sont destinées principalement à fournir des travaux domestiques auprès de familles riches, de commerçants, de princes ou de politiciens. Quelques-unes finissent dans des harems ou dans les « lieux de débauche » plus populaires que sont les bordels.

Les esclaves sont ensuite transportés par les routes commerciales classiques qu’empruntent les autres marchandises : transport caravanier pour les uns, maritime pour les autres. Les caravanes marchandes empruntent en partie les routes suivies par des pasteurs nomades somali, qui, s’ils ne participent pas à la chasse aux esclaves – admettons ! – contribuent au transport, en tirent des avantages économiques et en achètent sans doute selon leurs propres besoins. Les sultanats d’Adal ou de Zeila et plus tard celui des Ajuran sont au cours de leur histoire des maillons essentiels de ce commerce d’esclaves.

Tout comme il est illicite pour un musulman de réduire un autre musulman en esclavage, il lui est interdit de pratiquer la castration sur un esclave. Ainsi, les esclavagistes et les marchands musulmans font sous-traiter cette activité dans des régions non-musulmanes. Dans la région de l’actuel Djibouti, existe tout au long de cette traite des centres de castration afin de fournir la demande au Moyen-Orient et en Asie. Qu’ils soient eunuques (opération à « fleur de ventre ») ou simplement stérilisés, ces esclaves ne sont pas destinés au travail forcé mais à fournir les rangs des administrations impériales, à devenir des fonctionnaires sans attaches, sans héritiers, dont la seule fidélité est celle de la fonction. Pour ceux qui survivent aux opérations ! Ils deviennent militaires, d’autres secrétaires ou trésoriers, régents ou gardiens de lieux… Contrairement à une idée reçue, les eunuques ne sont pas les gardiens des harems, cette charge revient à des femmes plus âgées. Certains sont à des postes clefs, au centre du pouvoir politique. La plupart des esclaves stérilisés forment les gardes rapprochées des pouvoirs en place, parfois dans des « régiments » de plusieurs milliers d’hommes.

Si cette traite s’explique par les aspects économiques, les profits qu’elle engendre, elle est alors justifiée par un racisme à l’encontre des Africains noirs – surtout s’ils ne sont pas musulmans, ou pas assez ! – basé sur des théories dans lesquelles les climats sont déterminants pour fixer des caractères généraux à chaque peuple, connu ou inconnu. Comme n’importe quelle forme de racisme, ces théories définissent les autres en terme de négativité, leur attribuant tous les vices, même cachés. Ainsi les Africains noirs seraient le résultat d’un rude climat en opposition à la société arabo-musulmane, dont l’existence dans un climat plus tempéré lui garantit d’être l’incarnation de ce qui est beau et juste…

Khat

Le khat est un arbuste dont les principes actifs que l’on retrouve dans les jeunes feuilles sont classés parmi les amphétamines naturelles. La culture ou la consommation de cet arbuste sont présentes dans le sud de la péninsule arabique et dans toute la Corne de l’Afrique. Les feuilles fraîches se « broutent », c’est à dire que chaque consommateur forme une boule de feuilles dans sa bouche, qu’il mâche et conserve, entre la gencive et la joue, afin d’en extraire les effets actifs. Ceux-ci sont essentiellement coupe-faims, euphorisants et énergisants. Rien à voir avec les amphétamines synthétiques. Le khat se consomme aussi en infusion. Dès l’époque de l’Égypte pharaonique, les effets stimulants de cette plante sont connus et utilisés dans la pharmacopée. Le broutage est une pratique attestée depuis plusieurs siècles par les historiens arabes et confirmée plus récemment par les récits des explorateurs européens. Les feuilles de khat doivent se brouter fraîchement cueillies – deux jours maximum – sinon elles perdent toutes leurs qualités. Ainsi, pendant des siècles, la consommation s’est faite dans les régions proches des lieux de production. Avant d’être une pratique répandue dans tout l’espace somali, elle se cantonne d’abord dans les zones d’agriculture de part et d’autre du golfe d’Aden. Certaines confréries utilisent le khat dans leurs rituels de transes. L’absorption d’une préparation concentrée peut sans doute permettre de planer bien plus ! L’amélioration de l’irrigation et des réseaux de transport par les pouvoirs politiques successifs sont parmi les facteurs de l’expansion du khat qui devient ainsi un fructueux commerce. Dès lors, sa consommation s’étend au nord, vers l’intérieur de la péninsule arabique, et en direction du sud et de l’ouest de la Corne de l’Afrique, sans pour autant devenir un acte quotidien.

250 Moga bagnole

  • Série radiophonique autour du livre


    Série radiophonique diffusée sur Radio Galère (88.4 FM à Marseille) dans l'émission Haine des Chaînes. Elle est construite à partir d'une discussion enregistrée entre l'auteur et deux lectrices. Cet échange est agrémenté d'extraits du livre.

    Épisode 1
    Géographie de la Corne de l'Afrique, aperçu de l'organisation sociale qui a ses spécificités (clans et castes), ses banalités (racisme et sexisme) et ses mutations (empires, sultanats, colonisation).

    Épisode 2
    De 1961 à 1991, l'éphémère existence d'un État

    Épisode 3
    Après la chute de la dictature en 1991, début des guerres civiles et interventions internationales

    Épisode 4
    Les années 2000, tribunaux islamiques, piraterie et camps de réfugiés

    Épisode 5
    Méthodologie du livre et de l'émission

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    Somalies

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